Le président "O'Bama" en Irlande, de retour "chez lui" Obama plante en arbre le 23 mai 2011 à Dublin en présence de Mary McAleese, Michelle Obama et Martin McAleese Obama plante en arbre le 23 mai

Publié le par metoukec.over-blog.com

Obama plante en arbre le 23 mai 2011 à Dublin en présence de Mary McAleese, Michelle Obama et Martin McAleese

Obama plante en arbre le 23 mai 2011 à Dublin en présence de Mary McAleese, Michelle Obama et
Martin McAleese
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Le Premier ministre irlandais Enda Kenny et son épouse avec Bark et Michelle Obama à Dublin le 23 mai 2011
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Des habitantes du village irlandais de Moneygall avec un tee-shirt à l'effigie de Barak Obama, le 21 mai 2011
Des habitantes du village irlandais de Moneygall avec un tee-shirt à l'effigie de Barak Obama, le 21 mai 2011
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L'Irlande a reçu lundi avec un plaisir manifeste en enfant du pays, le président Barack Obama - ou "O'Bama" comme certains l'ont rebaptisé dans

l'île - qui a choisi d'entamer sa tournée européenne de six jours par une visite sur la terre de ses ancêtres.

"Ca fait chaud au coeur d'être ici", s'est exclamé le président, cueilli par un vent violent à sa descente d'avion, main dans la main avec son épouse Michelle. Avant de demander en plaisantant si quelque chose avait été prévu par les organisateurs pour faire venir le soleil.

M. Obama s'est entretenu dès son arrivée avec la présidente Mary McAleese, puis le nouveau Premier ministre Enda Kenny, dont le pays tente de surmonter une grave crise économique. Un "parcours difficile" dont l'Irlande est capable de venir à bout, a jugé le président, soulignant les progrès déjà réalisés.

Saluant la visite de réconciliation de la reine Elizabeth la semaine dernière dans ce pays, autrefois sous le joug britannique, le président américain a aussi jugé que le processus de paix en Ulster envoyait une "onde d'espoir" dans le monde. Une déclaration interprétée par certains comme une allusion au Proche-Orient, même si le mot n'a jamais été prononcé.

Cette visite de 24 heures en Irlande, coup d'envoi d'une tournée qui doit conduire ensuite M. Obama au Royaume-Uni, en France et en Pologne, devait prendre ensuite un tour plus personnel avec un pèlerinage à Moneygall, le village où son arrière-arrière-arrière grand-père a vu le jour.

m de Dublin sont sur le pied de guerre pour le retour de l'enfant prodigue et eux seuls pourront assister, avec les fermiers des environs, à cette étape de la visite du président, qui se déroule sous haute sécurité.

Les dissidents républicains nord-irlandais, favorables au rattachement de l'Ulster à l'Irlande, restent actifs dans la région et le déplacement de la reine avait été l'occasion d'alertes à la bombe.

La venue du président Obama intervient aussi dans un contexte international tendu après la mort début mai d'Oussama Ben Laden, tué par les forces américaines.

Même si leur village a été envahi par une soixantaine de membres des services de sécurité américains, tout de noir vêtus, les habitants de Moneygall ne boudent pas leur plaisir, à commencer par Henry Healy, cousin éloigné du président.

"Cela va être un jour historique", s'enthousiame ce comptable de 26 ans.

Barack Obama pourra, s'il le veut, apercevoir ce qui reste de la maison de son aïeul, Falmouth Kearney, fils de cordonnier, qui y a vécu jusqu'à 19 ans, avant d'émigrer en 1850 vers les Etats-Unis, à l'instar de milliers de ses compatriotes chassés par la famine.

Pour saluer le retour du président sur la terre de ses ancêtres, la radio irlandaise diffusait lundi un tube composé par un groupe local: "O Leary, O'Reilly, O'Hare et O'Hara, il n'y a pas plus irlandais que Barack O'Bama".

Un peu plus tard dans la journée, M. Obama devait d'ailleurs évoquer la question de l'immigration dans un discours en plein air sur les marches de la banque d'Irlande, à Dublin, en présence de dizaines de milliers de personnes.

Près de 34 millions d'Américains ont des racines irlandaises, une dimension importante dans l'arithmétique politique aux Etats-Unis.

Mardi, Barack Obama se rendra à Londres où il sera accueilli en grande pompe par la reine, une personne "charmante" de l'avis du président dont la tournée vise aussi à rassurer le Vieux Continent qui se sent un peu délaissé par Washington. A commencer par le Royaume-Uni, très attaché à la "relation spéciale" qu'il entretient historiquement avec les Etats-Unis.

AFP

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