COTE D'IVOIRE
Ces atrocités sont commises en côte d'ivoire devant le silence coupable et complice de la ''communauté internationale'' et maintenant vous voulez que même nos voix anonymes se taisent devant tant de sauvagerie?
----- Message transféré ----
De : minka armel <minkaarmel@yahoo.fr>
À : ktoaction@yahoogroupes.fr
Envoyé le : Lun 18 avril 2011, 11h 22min 22s
Objet : [ktoaction] l'horreur
Par quel exploit parle-t-on de pardon et de réconciliation et continue-t-on à commettre ces actes-là dans mon pays: assassinats, chasse à l'homme et exécutions sommaires? Où est le droit à la différence d'ethnie et de parti, où est la liberté d'opinion? De quelle réconciliation s'agit-il? On ne se réconcilie qu'avec son adversaire ou sa partie adverse. Comment s'y prend-on alors quand cette partie adverse est totalement anéantie comme cela est en train de se produire en Côte d'Ivoire, dans une folie meurtrière incontrôlable, dans le silence le plus absolu, les connivences les plus incompréhensibles et la célébration coupable de ceux qui, hier encore, se faisait les champions de la démocratie, de la liberté d'expression et du droit à la différence, en Côte d'Ivoire et dans le monde - sur leurs chaines mondiales et dans leur presse - devenus aujourd'hui subitement aveugles, sourds et aphones? Vous avez dit dénonciations à double vitesse et humanité à géométrie variable?
03:17 Publié dans Afrique, Crise ivoirienne, Europe, France, Monde, Société ivoirienne | Lien permanent | Commentaires (2) | Trackbacks (0) | Envoyer cette note | Tags : côte d'ivoire, épuration ethnique, assassinats et exécutions sommaires en côte d'ivoire, coup d'état
vendredi, 15 avril 2011
Par quel exploit parle-t-on de pardon et de réconciliation et continue-t-on à commettre ces actes-là dans mon pays: assassinats, chasse à l'homme et exécutions sommaires? Où est le droit à la différence d'ethnie et de parti, où est la liberté d'opinion? De quelle réconciliation s'agit-il? On ne se réconcilie qu'avec son adversaire ou sa partie adverse. Comment s'y prend-on alors quand cette partie adverse est totalement anéantie comme cela est en train de se produire en Côte d'Ivoire, dans une folie meurtrière incontrôlable, dans le silence le plus absolu, les connivences les plus incompréhensibles et la célébration coupable de ceux qui, hier encore, se faisait les champions de la démocratie, de la liberté d'expression et du droit à la différence, en Côte d'Ivoire et dans le monde - sur leurs chaines mondiales et dans leur presse - devenus aujourd'hui subitement aveugles, sourds et aphones? Vous avez dit dénonciations à double vitesse et humanité à géométrie variable?
Gbagbo s'est-il ainsi comporté envers ses adversaires politiques quand ils lui avaient mis un coup d'Etat manqué et une rébellion sur le dos? Ne leur avait-il pas plutôt reconnu un statut d'ancien président et d'ancien premier ministre avec salaire présidentiel, voiture de fonction, escorte de sécurité, gardes de corps (au choix des bénéficiaires), résidence de fonction? N'avait-il pas amnistié tous leurs crimes et nommés leurs hommes de mains dans son gouvernement? N'avait-il pas mis à la tête de ce gouvernement Monsieur Soro Guillaume, chef officiel de la rébellion et ne l'avait-il pas honoré selon son rang? N'avait-il pas promu aux grades militaires supérieurs et payé le rappel de 5 années de salaire à tous les membres de la rébellion en rupture de ban dans l'armée régulière ivoirienne?
Leurs journaux n'avaient-ils pas le droit de dire toutes les insanités imaginables sur le Président Gbagbo? Un seul de leurs journalistes a-t-il été incarcéré pour tous les brulots qu'ils nous produisaient à longueur de journée? Un quidam parmi eux a-t-il été empêché de circuler librement ou de dire ce qu'il voulait? Non, et trois fois non! Pourquoi donc oblige-t-on les partisans et proches de Gbagbo à se terrer, aujourd'hui, et à quitter le pays?
On peut donc accuser Gbagbo de tout, sauf d'avoir été un dictateur comme veulent nous le laisser croire les tenants du nouveau pouvoir (pas les nouveaux tenants du pouvoir) et leurs parrains français. Cette injustice-là prospèrera-t-elle? L'Histoire nous le dira.
Pour notre part, nous faisons dès aujourd'hui le deuil de la démocratie, de la liberté d'opinion et du pluralisme politique, en Côte d'Ivoire. Plutôt que de nous ressasser à longueur de journée qu'on est venu restaurer la démocratie pendant qu'on s'adonne à une chasse à l'homme implacable appuyée de viols, d'assassinats et de pillages de biens publics et privés, autant nous dire en toute honnêteté qu'on instaure désormais la dictature en Côte d'Ivoire.
Je pleure le retour dans mon pays de la pensée unique et de l'intolérance politique la plus primaire. Je pleure les morts de mon peuple, tous les Ivoiriens de tous les bords politiques, de toutes les régions et religions, de toutes les obédiences et de toutes les ethnies que l'ambition politique aveugle a précipités dans le séjour des morts. Je pleure ma Côte d'Ivoire déchirée, détruite, méconnaissable que je n'aurais jamais vue sous ce jour, même dans mes pires cauchemars! A-t-on besoin de tout détruire pour changer de régime? Doit-on tout brûler parce qu'on veut le pouvoir? Etait-il nécessaire de détruire le fruit de plusieurs années de dur labeur consenties pour se constituer un patrimoine personnel ou familial, pour monter une entreprise? Aujourd'hui, des milliers d'Ivoiriens ont tout perdu. Jusqu'au sous-vêtement.
Sur quoi voudrait-on par la suite règner? Sur un tas d'ossements et une terre brulée, un pays en ruine? La question reste posée. Mais je ne saurais clore mon propos sans déclamer cette vérité biblique: Toute iniquité a une rétribution devant DIEU et toute rétribution a un temps marqué et arrêté par devers DIEU. Pour le temps qu'il nous est donné de vivre ou de régner, faisons gaffe à nos actes, car qui règne par l'épée périra par l'épée, disent les Saintes Ecritures.
En attendant que triomphe la justice transcendantale du Créateur, immuable et éauitable, je pleure les larmes de mon corps, je pleure les morts de mon peuple, je pleure les morts de Duékoué, je pleure les morts d'Abidjan, je pleure les morts de ma Côte d'Ivoire défigurée, violée, dénaturée par la folie humaine.
Nous avions voulu ceci:
Au lieu de quoi, nous avons eu droit à cela:
Le président Laurent Gbagbo et la Première Dame Simone Ehivet Gbagbo, bastonnés et humiliés
23:17 Publié dans Afrique, Crise ivoirienne, Société ivoirienne | Lien permanent | Commentaires (1) | Trackbacks (0) | Envoyer cette note | Tags : côte d'ivoire, épuration ethnique, assassinats et exécutions sommaires en côte d'ivoire, coup d'état
jeudi, 14 avril 2011
L'information provient d'une source interne à l'ONUCI. Hier, le 12 avril 2011, la coalition franco-ouattariste a pris l'initiative de déporter le président Laurent Gbagbo à Korhogo, dans le nord de la Côte d'Ivoire tenu par la rébellion des Forces nouvelles, en plein territoire hostile et à plus de 600 kilomètres d'Abidjan. Face au refus net de l'intéressé, et sans doute à des pressions diplomatiques discrètes, le projet a été suspendu in extremis, ce qui ne signifie pas - loin de là - qu'il a été abandonné.
Pourquoi déporter Gbagbo à Korhogo ? Premièrement, parce qu'Alassane Ouattara et ses alliés internationaux redoutent plus que jamais la normalisation politique à Abidjan et le retour de la sécurité, qui entraîneraient fatalement des manifestations de soutien massives qui feraient désordre. Ils ont peur d'un retournement de situation, parce qu'ils sont conscients qu'ils ne contrôlent rien, et que le crédit du pouvoir de fait actuel n'a fait que diminuer dans la capitale économique, avec les pillages systématiques dont se rendent coupables ses nervis armés.
Deuxièmement, parce qu'ils ont bien l'intention de "lumumbiser" Laurent Gbagbo. Le parallèle est en tout cas frappant. Après une bataille de plusieurs mois sur fond de dyarchie au sein de l'Etat, les Occidentaux et leurs alliés locaux en République démocratique du Congo ont réussi à arrêter Patrice Lumumba, qu'ils ont déporté dans le lointain Katanga sécessionniste, dans le fief de son adversaire (et marionnette occidentale) Moïse Tschombé. C'est là-bas qu'il a finalement été tué dans la savane, alors qu'il était censé jouir de la protection des Casques bleus de l'ONU, qui n'ont jamais eu de compte à rendre à personne, puisque sa mort était planifiée par les Etats-Unis, la France et la Belgique.
Source: Le Blog de Théophile Kouamouo
01:17 Publié dans Afrique, Crise ivoirienne, Europe, France, RD Congo, Société ivoirienne | Lien permanent | Commentaires (7) | Trackbacks (0) | Envoyer cette note | Tags : côte d'ivoire, rd congo, france, europe, gbagbo comme lumumba, le katanga, gbagbo en résidence surveillée à korhogo, patrice emery lumumba, kidnapping de laurent et simone gbagbo par les forces françaises
mercredi, 13 avril 2011
Laurent GBAGBO Président élu et reconnu par la Côte d'Ivoire et ses institutions légales a été capturé, lundi, par les forces françaises et remis aux rebelles d'Alassane OUATTARA. En attendant notre compte rendu complet, le monde entier doit retenir que la capitale économique de Côte d'ivoire vit un chaos total auquel, bien entendu la France prend une part active.
Nous reviendrons en détail sur les grossiers mensonges divulgués ici et là par les medias français qui tentent de ne pas rendre la France responsable de la capture de Laurent GBAGBO et de toute la pagaille que vit la Côte d'ivoire, en ce moment.
Nos correspondants ont pu voir les forces de l'Armée française, occuper les ports de San-Pedro et, surtout, d'Abidjan où elles ont cassé tous les entrepôts et voler tout le cacao qui s'y trouvait. Les pillages qui se déroulent en ce moment à Abidjan sont le fait des rebelles et des soldats français. Toutes les maisons des cadres du pays, toutes les stations d'essence, tous les magasins d'Abidjan sont vidés en ce moment. Et il faut le retenir: La population apeurée et terrée chez elle n'a rien à avoir avec tous ces actes. L'épuration ethnique a bel et bien commencé en Côte d'Ivoire.
Désiré TAGRO (ex-ministre de l'Intérieur et Secrétaire général du gouvernement) a été froidement abattu par les hommes de OUATTARA. Le ministre Alcide DJEDJE (Affaires étrangères) a dû être exfiltré grâce à ses connaissances à l'ONUCI. Sa maison pillée. Une véritable chasse aux patriotes et à tous ceux qui ont soutenu GBAGBO a cours en ce moment. Un charnier d'un groupe de patriotes de plus 300 corps a été découvert par les services de la gendarmerie nationale tandis que les rebelles sur ordre (dit-on) de SARKOZY et de OUATTARA ont commencé à jeter dans la lagune et à incinérer d'autres corps pour brouiller les pistes des enquêteurs de l'ONU.
La grande joie que la France espérait après la capture de GBAGBO ne sera jamais exprimée par les Ivoiriens auxquels SARKOZY vient d'imposer un gouverneur. Personne dans les rues d'Abidjan. Oui, l'expression de la vérité des urnes est implacable, ici : «Personne n'a élu OUATTARA comme Président de ce pays, personne donc ne peut exprimer sa joie après la capture de GBAGBO. Les medias français le constatent mais ne peuvent le dire. Les jours à venir seront des plus catastrophiques», confie KOUAME Stéphane à TWN. En attendant, une autre faction de la rébellion, celle d'IB est entrée dans la danse; elle ne semble pas reconnaitre ADO comme....Président. Comme on dit à Abidjan, la capture de GBAGBO est le début du commencement.
Issouf OUATTARA
Source: IVORIAN.NET
--------------------------------------------------
Côte d'Ivoire: Les pro-Ouattara doivent « cesser toutes représailles »
Les partisans du président ivoirien Alassane Ouattara "doivent cesser toutes représailles et violences" à l'encontre de ceux du sortant Laurent Gbagbo, a déclaré mardi Amnesty International, rapportant des témoignages d'habitants terrorisés et de meurtres dans le pays.
"Les graves violations des droits de l'Homme perpétrées par Laurent Gbagbo et ses partisans, ainsi que par ceux d'Alassane Ouattara, doivent être recensées et leurs auteurs conduits devant la justice", a déclaré Véronique Aubert, directrice adjointe du Programme Afrique d'Amnesty International, dans un communiqué.
"Les Ivoiriens perçus comme étant des partisans de l'ancien président Laurent Gbagbo courent le risque de violentes représailles, en dépit de la déclaration du président Ouattara qui a appelé lundi à s'abstenir de toute formes de représailles ou de violence", selon le texte.
"Alassane Ouattara doit rétablir la loi et l'ordre en donnant des instructions strictes à toutes ses forces afin qu'elles respectent les droits humains et protègent quiconque contre ces exactions ", a dit Véronique Aubert.
Amnesty rapporte des témoignages à Abidjan et dans l'ouest du pays, faisant état d'attaques de civils considérés comme des partisans de Gbagbo par des hommes armés décrits comme des pro-Ouattara.
"Aujourd'hui (mardi), à Abidjan, des hommes armés, dont certains portaient des uniformes, ont fait des descentes des quartiers habités par des partisans avérés ou supposés de Laurent Gbagbo, notamment à Yopougon et à Koumassi", rapporte l'ONG.
Un témoin a raconté à Amnesty International "comment un policier, appartenant à la même ethnie que Laurent Gbagbo, avait été appréhendé ce matin (...) à son domicile et abattu à bout portant sous ses yeux".
"Des dizaines de jeunes gens se cachent actuellement à Abidjan par crainte d'être tués. Dans l'ouest du pays, des personnes soupçonnées d'être des partisans de Gbagbo sont également terrifiées. Beaucoup se trouvent toujours en brousse après que leurs villages aient été brûlés et ces populations doivent être protégées", a dit Véronique Aubert.
Amnesty International affirme également que le village de Zikisso, à 300 Km à l'ouest d'Abidjan, a été "attaqué à plusieurs reprises et notamment dimanche dernier par des forces armées qui soutiendraient le président Alassane Ouattara" et qui "ont enlevé" le chef de ce village.
L'ONG déplore la détérioration des conditions humanitaires dans la mission catholique de Duékoué (ouest) "où 27.500 personnes ont trouvé refuge après que des centaines de personnes ont été tuées en raison de leur appartenance ethnique ou de leurs convictions politiques présumées" ces dernières semaines.
"Ces personnes ont besoin d'un abri adéquat et de protection de la part de la mission des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci)", a affirmé Mme Aubert.
Amnesty International demande également "à ce que Laurent Gbagbo, sa famille et ses partisans qui sont détenus à Abidjan, soient traités conformément aux procédures prévues par la loi".